Parquet massif

Le parquet massif en images

Découvrez le parquet massif en photos ci-dessous :

Le bois de chêne est une valeur sûre

Cela n’étonnera pas grand monde, le bois de chêne est une valeur sûre. Et ce pour différentes raisons, le chêne est un arbre qu’on retrouve partout dans nos régions, c’est donc le circuit court avant l’heure. Son bois est robuste, esthétique, et ses planches ne sont pas noueuses comme celles des résineux. Le bois de chêne permet un bon rapport qualité-prix.

Quelles sont les autres essences de bois couramment utilisées pour du parquet massif ?

Le châtaignier et le hêtre sont d’autres essences de bois indigènes qui s’utilisent en parquet massif. Les résineux, comme le pin des landes, le sapin, servent aussi à la fabrication de parquets, quoique dans leur cas, on parle alors plus volontiers de « plancher » que de « parquet ».

Savez-vous que le bambou est une plante à croissance ultra rapide ?

Plus récemment, des parquets en bambou ont été mis sur le marché. Le bambou n’est pas un arbre à proprement parler, mais bien une plante. Sa croissance est ultrarapide puisqu’on l’estime à 6 ans contre 80 ans pour le chêne ! Le bambou a un potentiel environnemental énorme : quand on coupe une canne de bambou, il n’est pas nécessaire de replanter, car d’autres poussent spontanément à partir du même rhizome.

Grâce à ses excellentes propriétés techniques, le bambou est une alternative en parquet massif :

• Le bambou est plus dur que la majorité des essences de bois (jusqu’à 125% plus dur que le chêne),
• Le bambou est extrêmement stable: ses fibres de cellulose sont très longues et rendent le bambou peu sensible aux changements de température et à l’humidité. Grâce à cela, les parquets en bambou peuvent être installés en salles de bain ou cuisines sans risque de gonfler ou de se déformer si détrempés. Une finition vernie sera alors préférée pour cette application.
• Un taux de COV (composés organiques volatiles) au-dessous des limites ; aucun acide, aucune résine.
• Le bambou se travaille aussi facilement en meubles, habillage de baignoires, escaliers…
  èChoisir le bambou c’est limiter la déforestation et œuvrer pour la préservation de notre planète.)

Quand poser son parquet ? Attention à l’humidité !

Le bois est un produit naturel qui vit avec son milieu ambiant. En d’autres termes, le parquet réagit et se dilate, ou se contracte, en fonction de l’humidité ambiante. L’excès d’humidité est aussi nocif que le manque d’humidité dans l’air. Des variations extrêmes auront une influence néfaste sur les revêtements de sols en bois (déformations, mouvements, fissures).

Il est important de respecter certaines règles avant de placer son revêtement de sol en bois : le parquet doit être stocké dans un local sec et chauffé. Pour les parquets bruts, il est recommandé de le laisser se stabiliser quelques jours. Tous les travaux d’enduits, de peinture ou de papier peint doivent être terminés.

On préconise un taux d’humidité ambiante entre 30% et 60% (idéalement entre 40% et 55%) avec une T° de l’air d’environ 20 °C. Lorsque vous posez votre revêtement de sol, prévoyez aussi des joints de dilatation sur les pourtours de la pièce : de 5 à 10 mm et de 15 mm minimums pour une pièce de plus de 8 mètres de largeur.

Quelle finition choisir pour son parquet ?

• Les finitions liées à la protection du bois :
  Le parquet en bois brut doit encore être traité pour être protégé de l’eau et des salissures. Il existe plusieurs sortes de finition : la finition cirée, la finition vernie (ou vitrifiée), la finition huilée (ou huile-cire).

Selon les cas, vous pouvez acheter un parquet en bois brut que vous traiterez vous-même, ou un parquet qui sera déjà traité d’usine.

• La finition cirée: c’est la finition la plus ancienne, mais aussi la plus fragile. Le parquet acquiert une belle patine avec le temps, par contre il est très sensible à l’eau et demande un entretien régulier. À l’heure actuelle, cette finition est délaissée.
• La finition vernie (ou vitrifiée): le vernis recouvre le parquet en une couche uniforme. L’avantage principal est sa bonne imperméabilité et son entretien facile et rapide (un coup de torchon suffit). L’inconvénient est qu’en cas de tache ou de grosse griffe, il faut tout reponcer et tout retraiter, pas de correction locale possible. Il existe des versions mates ou satinées.
• La finition huilée (ou huile-cire): c’est un peu une combinaison des deux finitions précédentes, à savoir une facilité d’entretien (une tache peut être nettoyée avec un savon naturel) et la possibilité de corriger une zone localement (on reponce légèrement et on remet un peu d’huile-cire).

La vitesse d’échange d’humidité entre le bois et l’environnement intérieur peut varier selon que le revêtement de sol est verni, huilé ou ciré. Mais quoi qu’il en soit, cet aspect est négligeable.

• Les finitions liées à l’aspect visuel :
• La finition brossée: le parquet est brossé avec une brosse métallique dans le sens des fibres du bois pour éliminer les parties tendres. La surface du bois devient légèrement irrégulière au toucher. L’avantage de la finition brossée est que les impacts et le poinçonnement sont moins visibles.
• La finition fumée: à l’époque les parquets étaient fumés par étuvage. La finition fumée donne donc un effet vieilli, plus foncé. Cette finition s’applique surtout sur les bois tanniques comme le chêne. Cette finition est esthétique, mais permet aussi une meilleure durabilité de la couleur.
• La finition vieillie: elle apporte un effet vieilli au parquet, grâce à un travail réalisé de façon naturelle ou mécanique. Martèlements des chanfreins, poinçonnement, fumage, imitation de trous de vers… participeront à apporter du caractère à votre parquet grâce à l’effet vieilli.
• La finition cérusée: le but est de faire ressortir davantage le veinage du bois. Cette finition convient parfaitement au chêne. En revanche, elle n’est pas envisageable sur du bois exotique qui a une densité trop importante.

Pour résumer, lorsqu’on choisit un parquet, on choisit une double finition, l’une liée à la protection du bois, l’autre liée à l’aspect visuel. On peut ainsi choisir un parquet vitrifié brossé ou huilé brossé.

C’est quoi un parquet cérusé ?

Certains souhaitent donner un look un peu vieilli à leur parquet en le cérusant. C’est une technique décorative qui met en valeur le veinage du bois.

Peut-on teinter un parquet ?

Oui, le parquet peut être teinté. Néanmoins, il faut savoir que la couleur du parquet va naturellement évoluer au fil du temps, selon l’exposition à la lumière : un parquet foncé va s’éclaircir, et un parquet clair va foncer.

Donner une deuxième vie à votre parquet massif : rénovez-le !

Marcher à pieds nus sur un parquet en bois massif a quelque chose de sensuel : le bois est chaleureux. Mais au fil des années, le parquet va s’user un peu, se rayer, changer légèrement de teinte et de la salissure pourrait s’incruster.

Alors rénovez-le ! Donnez une deuxième jeunesse à votre parquet massif ! Voilà bien un avantage primordial du parquet en bois massif, pouvoir être restauré.

Comment faire pour rénover mon parquet en bois massif ?
Une fois que votre pièce a été vidée de ses meubles, allez-y :

• La première chose à faire, c’est de mettre le bois à nu. Autrement dit, on va poncer le parquet à l’aide d’une ponceuse munie d’un disque abrasif à grains espacés ou serrés (si vous préférez un travail plus fin). Petit conseil : veillez à respecter le fil du bois.
• Ensuite, prenez votre aspirateur et dépoussiérez soigneusement votre parquet. Pensez aussi à épousseter vos radiateurs, appuis de fenêtres et plinthes.
• Passez alors un torchon très légèrement humide pour enlever toute trace de poussière résiduelle.
• Enfin, appliquez votre produit de finition: cire, huile ou huile-cire, ou vernis.
  
  

Sachez que Carlier Bois tient une vingtaine de parquets massifs en stock. Si vous êtes pressé par le temps et voulez avancer rapidement dans vos travaux, venez les découvrir dans notre salle d’exposition.